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Monday, July 31, 2006

Summer Grass Winter Worm

Summer Grass Winter Worm - Treehouse Cityguide: "'Worm grass' is not really a plant. Known by Tibetans as 'summer-grass winter-worm', it forms when a parasitic fungus hijacks and devours the bodies of ghost moth larvae that have burrowed into the alpine soil for up to five years. It then steers their bodies to the surface so it can spread its spores."

Is Chengdu the place to be?

The Peking Duck: Is Chengdu the place to be?: "Chengdu's economic boom can also be seen in the towering new five-star hotels which host a growing number of foreign trade delegations drawn to the river city, teeming with new restaurants and luxury retail boutiques."

Where is home again?

Where is home again? @ John Biesnecker dot com:

“home is where the heart is”

Mao, de la légende à la magie noire (encore le Monde Diplo)

Mao, de la légende à la magie noire:
Le livre de Jung Chang et Jon Halliday (1), dont la traduction vient de paraître, a été encensé par la presse française. Aux Etats-Unis, il fut sévèrement critiqué pour carence de démarche scientifique (2).
"Chang et Halliday démontrent que certains épisodes de la Longue Marche ne sont que légendes, comme le fameux franchissement d’une passerelle suspendue, à Luding, sur le terrible fleuve Dadu, par vingt-deux éclaireurs qui seraient parvenus à traverser, accrochés aux câbles du pont, sous une pluie de balles. Peut-on en conclure pour autant que la Longue Marche fut une opération dirigée à distance par Tchang Kaï-chek qui aurait favorisé le passage des communistes dans des provinces dont il prenait ensuite le contrôle en les poursuivant ?"

"Chang est, par ailleurs, l’auteur des Cygnes sauvages (5), un bouleversant témoignage autobiographique sur la famine du Grand Bond en avant au Sichuan, et sur la terreur bureaucratique des années rouges. Le livre qu’elle écrit avec Halliday constitue sa vengeance contre le responsable de ces désastres. Ce qui explique son ton passionné, polémique, pamphlétaire. Mais l’historien doit avoir l’œil sec et le regard froid."

Thursday, July 27, 2006

Washington State, l'état de nature

Le Monde.fr : Washington State, l'état de nature: "Parfois, en parcourant cet Etat grand comme le tiers de la France, on a le sentiment de remonter le temps, de découvrir les Alpes suisses ou savoyardes telles qu'elles étaient il y a deux mille ans. "

China faces new cotton pest

New Scientist Premium- China faces new cotton pest - News: "The farmers are being forced to use vast amounts of expensive insecticide to eradicate them, all but removing the economic benefits of growing GM cotton in the first place."
(article for paying subscribers)

China Finds GE Cotton is Damaging the Environment
(organic consumers association link with xinhua article)

Wednesday, July 26, 2006

Fascination et diabolisation: La Chine (le Monde Diplo)

Lecture sur la Chine (dans le monde diplomatique, voir références des livres sur leur site)
Expansion chinoise: Par Martine Bulard

Si l’on en juge par le nombre de livres publiés, la Chine, longtemps ignorée, déchaîne désormais des passions en Occident. Parmi cette abondante littérature, le livre de John Gittings, The changing face of China (1), sort du lot. Fin connaisseur de ce pays, il retrace l’histoire des « deux révolutions chinoises », celle menée par Mao Zedong, et celle qui a commencé après sa mort. Gittings part de cette « Chine nouvelle », que le Grand Timonier « prétendait construire grâce à l’alliance des travailleurs et des paysans », pour aboutir à la « Chine du nouveau millénaire », avec sa croissance effrénée mais également la « triste situation des travailleurs », singulièrement celle des migrants, la montée de l’insécurité sociale et les problèmes de l’environnement. Loin de tout manichéisme, Gittings montre le changement des mentalités et l’arrivée de générations souvent plus soucieuses de prospérité que d’idéologie.

Centrant leur propos sur la mondialisation et ses conséquences pour des pays comme la France, Philippe Cohen et Luc Richard (2) se sont attachés à décrire les dégâts de l’expansion chinoise, à l’intérieur comme à l’extérieur. Les auteurs s’appuient sur des témoignages souvent poignants pour souligner la soif d’enrichissement d’une petite couche de la population, à l’opposé de l’exploitation et de l’extrême dénuement de la majorité des Chinois. Ils pointent du doigt l’engouement de l’Occident pour ce nouvel eldorado. Dommage que, pour les besoins de leur démonstration, ils en arrivent parfois à diaboliser une expérience chinoise plus contradictoire qu’il n’y paraît.

Sur la Chine vue par les Chinois, outre l’excellent travail, déjà un peu ancien, de Chaohua Wang, qui, dans One China, many paths, a rassemblé les textes d’une quinzaine d’intellectuels (des plus critiques aux plus intégrés), Alternatives sud publie les points de vue d’auteurs chinois, sur la Chine rurale, le développement inégal, les syndicats, les femmes (3)... Certains textes sont parfois convenus, mais tous donnent une idée de l’état de la réflexion à l’intérieur d’une partie de l’élite. Autre Chinois, mais contraint à l’exil, Cai Chongguo (4) s’attache à démontrer que le développement et l’ouverture économiques n’engendrent pas automatiquement la démocratie.

[...]

News pour le Sud-ouest de la Chine

Canicule dans le sud de la Chine: "Le sud de la Chine souffre une nouvelle fois de la chaleur. Lundi à Chengdu, dans la province du Sichuan, la température a atteint 38,5 degrés, un record pour cette période de l'année jamais atteint depuis 30 ans."


Seisme dans le Yunnan
: "Au sud-ouest de la Chine, 22 victimes ont été confirmées dans le séisme de magnitude 5,1 sur l'échelle de Richter qui a secoué samedi matin le district reculé de Yanjin dans la province du Yunnan.
Le séisme a fait s'effondrer plus de 1 400 maisons dans 13 communes du district dont la population s'élève à environ 350 mille personnes."
in google maps
USGS


Côtoyer le Nujiang au Yunnan: "La porte d'entrée de cette gorge qui garde une profondeur moyenne de 2 000 mètres, c'est Liuku, une ville située à dix heures de route de Kunming, la capitale du Yunnan."

Friday, July 14, 2006

Sexy Beijing - Lost in Translation - Danwei TV

no comment! just watch it...

Thursday, July 13, 2006

Giant Panda Sanctuary inscribed on World Heritage List

IUCN News - Giant Panda Sanctuary, Malpelo Island and Kvarken Archipelago inscribed on World Heritage List: "Giant Panda Sanctuary, Malpelo Island and Kvarken Archipelago inscribed on World Heritage List"

Following a year long, rigorous process, IUCN, the technical advisory body on natural heritage to the World Heritage Committee, presented the results of its evaluations of 9 nominated properties today.

This is a great success for China , the World Heritage Convention and for conservation in general,” said David Sheppard , Head of the IUCN delegation in Vilnius . “It shows how the World Heritage Convention can encourage governments to ensure the greatest level of protection for globally important sites.”

After today’s decisions by the 30th session of the World Heritage Committee, the World Heritage List now includes 162 natural properties. The Committee continues to meet in Vilnius until the 16 July and is also considering the inscription of cultural sites onto the UNESCO List.

http://www.iucn.org/themes/wcpa/wheritage/wh2006photos/whphotos2006.htmlwe
Funny thing: the website page had this title:
"World Conservation Union launches new project to prevent illegal forest activities in Ghana"
will they change it?

[update:]
wow! i forgot to quote the best part!
The Committee applauded the tremendous efforts of China for their excellent nomination protecting key habitat for the endangered Giant Panda. This nomination was presented for the first time some 20 years ago, but the Government of China was requested to bring forward a larger nomination and address management issues, which it did successfully.
whc webpage:
http://whc.unesco.org/en/news/266

[update2:]
articles:
http://china.org.cn/english/2006/Jul/174491.htm
"We thank the Chinese government for submitting such a good application to the WHC to enrich the World Heritage List and its tremendous efforts to protect such a precious site of bio-diversity," the WHC said.


"That's why UNESCO's World Heritage Center was keen to put it on the list," she added.

Former China Director of the WWF, James Harkness, said previously that the panda's territory was one of the most critical regions for bio-diversity conservation in the world. Its diverse habitats contain many rare and endangered animals and plant species.

The giant pandas and their habitat will be protected in the future not only in accordance with Chinese law but also international law.

As China is not one of the 21 members of the WHC, it did not submit a report on the site, Wang told reporters, adding that the WHC agreed to place the site on the list after deliberating a report submitted by international experts.

Experts said in the report that urgent improvements have to be made to protect the site. They proposed that construction and development inside the habitat area be strictly controlled.

In french:
http://french1.peopledaily.com.cn/Culture/4588996.html
http://www.chine-informations.com/mods/news/une-reserve-chinoise-de-pandas-inscrite-sur-la-liste-du-patrimoine-mondial-unesco_4898.html

Thursday, July 6, 2006

World heritage new sites soon...

IUCN News - The World Conservation Union recommends three new sites for inscription on World Heritage List

One on the list is:
"Sichuan Giant Panda Sanctuary, Wolong, Mount Siguniang and Jiajin Mountains ( China )
The Sichuan Giant Panda Sanctuary covers 924,500 ha including seven nature reserves and nine scenic parks in the Qionglai and Jiajin Mountains . The Sanctuary includes more than 30% of the world's population of giant panda, listed as Endangered on the IUCN Red List of Threatened Species, and constitutes the largest remaining contiguous area of panda habitat in the world. It is also the most important source of giant panda for establishing the captive breeding population of the species. In addition, the Sanctuary is home to species such as the red panda, the snow leopard and clouded leopard (all threatened with extinction according to the IUCN Red List), and is one of the botanically richest sites of any temperate region in the world or indeed anywhere outside the tropical rain forests, with between 5,000 and 6,000 species of flora in over 1,000 genera."

It's south of Minshan. both mountain names i found on geonames.org.
JiaJin for example gives this: http://www.geonames.org/maps/bkm384
or see bellow map.

there will be discussion about several already listed sites. one of them:
"Three Parallel Rivers of Yunnan Protected Areas ( China)"
http://whc.unesco.org/en/list/1083

This map shows the "Sichuan Giant Panda Sanctuary" (3 spots on the south), the Dujiang Dam which is also a world heritage, Chengdu and the location of Wanglang Nature Reserve in Minshan (not to be mistaken with Wolong)


post1 tagged map by user - Tagzania

China & Environment website

China Dialogue: "China and the world
discuss the environment
中国与世界,环境危机大家谈"

via Danwei

Wednesday, July 5, 2006

Banyan Tree resort in Ringha, a high-altitude valley close to the nearby town of Shangri-La

The Observer | Travel | Height of luxury in Shangri-La: "Even when Tony Blair came to power, Shangri-La was still being described as the archetypal one-horse town. Back then, motorised travel meant flagging down a lift in the policeman's sidecar. The arrival of the Banyan Tree and the opening of a modern airport will ensure that Shangri-La quickly stumbles from the stuff of legend into the consciousness of a curious wider world. Like much of China, it won't stay like this for long."

Tuesday, July 4, 2006

The village that refused to die, Yunnan

Guardian Unlimited | Special reports | The village that refused to die:
The village that refused to die, Tiger Leaping Gorge, Yunnan, China


Mountain community fights plans for a giant dam, in a country that badly needs more clean energy

Jonathan Watts in Tiger Leaping Gorge
Monday July 3, 2006
The Guardian


When the hydro-engineers made their way up the steep, winding Himalayan road to Chezhou village, they knew that they could not expect a warm welcome from the residents.

They were coming unannounced to survey the site for a dam in Tiger Leaping Gorge - one of the deepest and most famous ravines in the world - that would submerge every house in the community and force locals to leave a mountain idyll that had been home to their families for generations.


But they did not anticipate just how determined the villagers were to prevent the dam from being built. All 10 members of the team were abducted and held hostage until government officials came to plead for their release. In a show of solidarity more than 4,000 local residents staged a demonstration.

The story of the Chezhou protest earlier this year is slowly spreading beyond this remote community and is now being told up and down the reaches of this spectacular gorge, which rises up 3,500 metres (11,500ft) from the Jinsha river to the peak of towering mountains in Yunnan province.

It is a sign of China's increasingly assertive environmental movement, which is using the law, the media and mass mobilisations to promote grass-roots participation in the decision-making process for big infrastructure projects.

North-west Yunnan - one of the most ecologically diverse and spectacularly beautiful regions in the world - has become a focus of the green movement. The provincial government recently announced that half a million people would be relocated over the next 10 years in a push to triple the output of hydropower, which energy-hungry China sees as a cheap, clean alternative to nuclear or coal-fired plants.

None would be as effective - or as politically controversial - as the dam proposed at Tiger Leaping Gorge. Towering 278 metres (912ft) high with a reservoir stretching back more than 120 miles, it would generate more power per cubic metre of water than other Chinese hydropower plant and help to alleviate the build-up of silt further downstream at the wider but shallower Three Gorges Dam.

But environmentalists say it would force the relocation of 100,000 people, destroy 200 species of wildlife, and threaten the growing tourist business in the Shangri-la region. "We live in such a beautiful place that we don't want to leave," Xiao Jialin, a Chezhou villager, told the Guardian. "We want the right to participate in the decision-making process."

Their protest appears to have worked, at least temporarily. The prefectural government has publicly stated that it will not push ahead with a dam if local people are opposed. The 300-strong survey team, which was previously working up and down the 100-mile area of the proposed reservoir, has also reportedly halted its work.

But the Yunnan government and the National Reform and Development Commission - the most powerful body in the central government - both favour a dam at the gorge. They are said to be paving the way for an announcement giving the go-ahead in 2008.

Yu Xiaogang, head of Green Watershed - a non-governmental organisation which runs seminars on environmental issues and residents rights - believes that Tiger Leaping Gorge is a key to green activism. "It is particularly important because there are many people there who are ready to stand up and protect their interests," he said. "We can't oppose all dams, but we want to stop the bad ones."

Local officials, who are supposed to represent residents, are reluctant to oppose higher authorities. "I am worried about the possibility of a dam, but we have been told there will be very little impact on the environment," said A Wa, head of the tourist bureau of Shangri-la.

Many visitors find it hard to imagine a concrete barrier across the pristine gorge. At the narrowest stretch, where legend has it that a tiger leapt the 35 metres across the roaring cascade, tourists now queue up to pose for photographs. "I am totally opposed to a dam here," said a visitor from Beijing, who declined to give her name. "China must do more to ensure that we live in harmony with nature."

But not everyone is against the project. Many locals are resigned to change. Some are building extensions to their homes in the hope that they will qualify for more compensation. Deng Xiaojia, who works on a trinket stall next to the site of the proposed dam, would lose both her job and home to the reservoir, but the 19-year-old is phlegmatic. "I would never find another place like this, But I would just have to move on."

The residents of Shangri-la are getting used to the damming of the many mighty rivers that flow through the area. According to Zeren Pingcuo, a Tibetan photographer and green campaigner, there are more than 40 dams either built or under construction in the area.

Among them is a hydropower plant close to the ethnically Tibetan village of Jisha, where residents say they have been forced into changes they never anticipated when the dam was proposed. In the past their dead were given river burials, but the bodies can no longer float downstream. So more families are now forced to use sky burials - leaving the bodies on the tops of mountains for birds and animals to feast on.

"It is very traumatic for the bereaved because we believe they will have a bad reincarnation unless the body is eaten in three days, which almost never happens," said a local, who asked to remain nameless. "Locals have had no say in the matter, but dams really have a big impact on the Tibetan way of life and spirit."

· Additional reporting by Huang Lisha


geo: (27.2903331, 100.1911926)
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Saturday, July 1, 2006

L'abbaye de Cluny (Le Monde.fr)

Le Monde.fr : L'abbaye de Cluny cherche à se rendre visible:
LE MONDE | 30.06.06 | 16h16 • Mis à jour le 30.06.06 | 16h16
"Souvent, les touristes déambulent dans le centre-ville de Cluny en cherchant l'abbaye, chef-d'oeuvre de l'art roman. Sans se douter qu'ils sont en plein dedans - ou dans le peu qu'il en reste. D'où le souci du Centre des monuments nationaux (CMN), qui gère ce site, de ressusciter l'abbaye autrement que par des visites guidées.

'Nous avons un double défi : les gens viennent ici pour voir un patrimoine médiéval qui a disparu ; et il y a à côté un bel ensemble du XVIIIe siècle qu'on ne peut pas visiter', constate Jean-Paul Ciret, le directeur du développement culturel du CMN.

De l'abbaye de Cluny qui, au temps de sa splendeur, après le Xe siècle, rivalisa avec Rome, il ne reste presque rien. Son église, la Maior Ecclesia, fut la plus grande de la chrétienté et le plus vaste édifice d'architecture romane. Elle se résume aujourd'hui à un morceau de transept : vendue à des marchands de biens après la Révolution, elle a servi de carrière jusqu'en 1823. Les bâtiments conventuels ont été maintes fois remaniés. Le vaste cloître du XVIIIe siècle ne manque pas d'intérêt, mais il est occupé par les élèves ingénieurs de l'Ecole nationale supérieure des arts et métiers (Ensam).

L'objectif du CMN est de présenter, en 2010 (l'abbaye aura 1 100 ans), un site plus étoffé et plus intelligible aux visiteurs. Avec pour ambition d'en accueillir 200 000 par an au lieu de 105 000 actuellement, au prix d'un investissement total de 25 millions d'euros.

Le schéma directeur, défini avec l'architecte en chef des Monuments historiques, Frédéric Didier, prévoit d'abord, à l'emplacement de la Maior Ecclesia, de dégager les perspectives et d'identifier par un marquage au sol les éléments d'architecture.

Ce traitement a déjà fait ses preuves dans l'avant-nef, mais implique, pour le reste de l'église, de démolir des bâtiments des haras nationaux édifiés au XIXe siècle. "Le ministère de la culture doit racheter le terrain à celui de l'agriculture, explique M. Ciret. Le bras de transept restant, une fois restauré, sera ainsi lisible dans le plan global de l'église."

A côté, le CMN s'est allié à l'Ensam pour inclure dans le circuit de visite le cloître restauré, des éléments lapidaires issus de l'abbaye romane et un centre de ressources sur l'architecture, la décoration et les idées clunisiennes.

RESTITUTION EN 3D

Au-delà des murs, l'Ensam met son savoir-faire au service de la résurrection de l'abbaye. Spécialisée dans l'imagerie en trois dimensions, l'école de Cluny a fait de l'abbaye un site pilote en matière de restitution du patrimoine disparu. La 3D devient ainsi une alternative à la reconstruction - inimaginable à Cluny - et un complément à la maquette.

D'anciens élèves de l'Ensam ont réalisé un film en relief qui propose, sur grand écran, une visite virtuelle spectaculaire dans la Maior Ecclesia du XIIIe siècle. Sur le mur qui sépare aujourd'hui le cloître du transept sud, là où une porte conduisait autrefois les moines à l'office, une image numérique simule la perspective sur l'intérieur de l'église.

Un nouvel outil est à présent expérimenté : des écrans plats, montés sur des pieds pivotants, permettront bientôt de visualiser l'église, à l'intérieur comme à l'extérieur. Double performance : l'image en 3D suit les mouvements de l'écran et elle intègre la lumière naturelle pour restituer le site dans des conditions réalistes.

Les premiers essais sont convaincants. Reste à parfaire et à généraliser ce dispositif complexe et coûteux.

Grégoire Allix
Article paru dans l'édition du 01.07.06"

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