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RF | Info multimedia > Le dossier: "à l'heure actuelle où l'anglais se développe comme le passe partout linguistique dans tous les pays. Le meilleur endroit en Europe pour s'en rendre compte se trouve à Bruxelles, au sein des institutions européennes. L'évolution est flagrante. A la veille de l'entrée dans l'Union des dix nouveaux pays, les élites d'Europe de l'est avouent parler l'anglais à 62%, l'allemand à 48% et le français à seulement 7%. Les négociations d'adhésion se sont d'ailleurs presque exclusivement déroulées en anglais. Une tendance au monolinguisme qui inquiéte la fonctionnaire européenne d'origine italienne, Anna-Maria Campogrande. Et lorsqu'elle s'enflamme, Anna-Maria Campogrande va loin : 'Nous sommes en présence d'une nouvelle forme de colonisation, linguistique et culturelle, par le biais de laquelle les anglo américains planifient, consciemment ou inconsciemment, la disparition des cultures les plus anciennes et les plus fleurissantes'."